Un exemple de charte
Dans mon travail, je suis souvent amenée à créer des doc : vulgarisation, charte, support de communication, etc.) Lors de mes présentations du métier, ces documents me servent d’exemples concret de ce que peux faire le gestionnaire de la qualité. En général, ça plait beaucoup. On m’a même fortement demandé de les mettre à disposition.
Voici donc un exemple de charte d’intégration.
J’insiste sur plusieurs points :
- Il s’agit d’un exemple, donc ce n’est pas universel. Le but est de montrer à quoi une telle charte peut ressembler. L’émetteur y met ses propres choix stratégiques.
- Un tel document est vrai dans un contexte. Votre contexte sera peut-être différent.
- Certains points d’intégration de cette charte pourraient être discutés pendant des heures et ce serait passionnant (j’en ai eu un aperçu à la relecture du document par Vincent). Pourtant, ici, le but est plus de discuter de la forme (un support – parmi d’autres – pour la gestion de la qualité) que du fond.
Considérer les limites d’une charte
Il reste néanmoins que cela soulève aussi des questions sur la limite d’une charte, sur la part de « liberté » à laisser à l’équipe de développement ; ne pas oublier qu’il s’agit d’experts et non de simples exécutants.
Dans notre mise en place, nous nous débrouillions pour ne jamais envoyer la charte sans autre forme de contact. Nous « imposions » à l’équipe qui la mettrait en place ‐ l’équipe technique, donc, pas le chef de projet ! ‐ de nous rencontrer, physiquement, autour de la charte.
Le but était bel et bien de récolter leurs avis, les objections, les points qui poseraient problème (par rapport à leurs habitudes, leurs principes, le contexte… peu importe) et d’en discuter ensemble.
La charte est un support ‐ solide ‐ mais qui ne doit pas être considérée comme suffisante en elle-même.
Merci donc à Vincent pour sa relecture critique 🙂
Le doc
Charte d’intégration V.0 ‐ PDF 300 ko : charte-integration-v0
Il est intéressant de voir que nous avons différents chemins qui permettent d’arriver à un même endroit. Personnellement, j’ai prototypé des directives qualité qui reprennent en partie cette charte et qui sont inclues au cadre directeur d’un projet. J’ai ensuite ce que j’appelle un cahier de recette qui liste de manière exhaustive (ça peut être volumineux) les attendus (fonctionnalités, performances, sécurité, niveau Opquast, Accessibilité, scénarios fonctionnels utilisateur basés sur les personas) du projet et qui est une autre partie de la charte d’intégration. Il sert de fil conducteur qualité et est utilisé par l’ensemble de l’équipe pour préparer la recette. Ça évite les mauvaises surprises et permet de poser les bonnes questions très tôt dans le projet. J’adhère totalement.
Mais bon sang ! quelle honte, accaparé par le lancement de mon %$@ø&!:/?! de site au travail, j’ai oublié de répondre à Delphine qui a tenu sa parole (qu’elle nous avait donné lors d’une intervention à une formation expert accessibilité) et qui nous offre sur un plateau des mois de son travail.
Donc officiellement, Chère Delphine, merci de tout cœur pour ce cadeau de Noël.
Ce document me donne une bouffée de nostalgie 🙂 C’est un outil de travail précieux.